Protéger les habitats des éléphants, c’est l’une des missions principales d’ELEPHAS. Heureusement, nous ne sommes pas les seuls dévoués. Parmi nos inspirations, il y’a notamment Lawrence Anthony et Francoise Malby-Anthony, un couple qui a crée un havre de paix dédié à la protection de la faune et la flore en Afrique du Sud.
Qui était Lawrence Anthony?
« L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants » c’est comme ca que l’on appelait Lawrence Anthony, et c’est ainsi qu’il intitula son avant dernier livre. Dans sa jeunesse, Lawrence Anthony découvre le continent africain, et s’aperçoit des dangers qui menacent l’environnement en Afrique du Sud, son pays natal. Il entreprend de protéger la faune et la flore, et ce en particulier dans certaines zones de conflits, comme en Irak où il décide de sauver les animaux du zoo de Bagdad.
Au cours de sa vie, Lawrence a aussi tenté de protéger le rhinocéros blanc, une espèce en danger critique qu’il s’est battu pour sauver. Mais ce n’est pas tout. Lorsque l’on demanda à Lawrence qu’un groupe d’éléphants puisse vivre dans sa réserve de Thula Thula en Afrique du Sud afin de les protéger, bien qu’il fut tout d’abord hésitant, il finit par accepter lorsqu’il entendit qu’autrement, ces éléphants seraient abattus. Avec beaucoup de volonté, des clôtures sont installées pour permettre aux éléphants de vivre dans cette réserve.
Plusieurs années après l’arrivée des éléphants à Thula Thula, Lawrence Anthony meurt d’une crise cardiaque, en 2012. Après sa mort, la famille de Lawrence raconte avoir rencontré devant la maison de celui-ci les éléphants qui vivaient à Thula Thula. Pour arriver à la maison de Lawrence, les éléphants ont dû parcourir des kilomètres dans la réserve de Thula Thula.
Les éléphants pleuraient-ils la mort de Lawrence ?
Qui est Françoise Malby-Anthony?
Après la mort de son mari, Françoise Malby-Anthony doit gérer la réserve de Thula Thula et ses animaux seule. Bien que cette parisienne était initialement partie en Afrique du Sud pour suivre son mari, elle décide d’y rester pour continuer le projet qu’ils avaient entrepris: de sauver les éléphants et les rhinocéros blancs. Pour ce, elle décide d’étendre l’espace des éléphants en créant le South African conservation fund (Fond de préservation sud-africain).
Mais le plus gros problème pour les éléphants et les rhinocéros n’est pas une question d’espace ; c’est un danger plus réel et mortel, celui du braconnage. Lorsqu’un de ses rhinocéros se fait tirer dessus après la mort de son mari, Françoise comprend l’ampleur de ses responsabilités.
Aujourd’hui, elle gère toute la réserve de Thula Thula, c’est-à-dire 4 500 hectares de terrain. Ce sujet est abordé en profondeur dans son livre « Un Elephant dans ma cuisine », où Francoise raconte les décisions qu’elle a eu à prendre à Thula Thula après la mort de son mari. Entre les horreurs du braconnage et le sauvetage d’un bébé éléphant qu’elle trouva dans sa cuisine, Francoise dévoile une leçon de vie à travers ce récit: celle de ne jamais baisser les bras, peu importe les difficultés que l’on rencontre.
Thula Thula: un havre de paix
La réserve animalière de Thula Thula, aujourd’hui gérée par Francoise et ses équipes, se trouve dans le Zululand en Afrique du Sud. Initialement 1500 hectares de réserve, on en compte aujourd’hui 4 500 ha. Clôturée afin de garder les animaux qui y vivent, c’est dans cette réserve qu’habitent aujourd’hui 29 d’éléphants, des antilopes, des léopards, des zèbres, et bien d’autres animaux sauvages. Si vous souhaitez y séjourner, découvrez le lieu ici.